Pouvons-nous, à partir de l'infiniment petite
Pouvons-nous, à partir de l'infiniment petite place que nous prenons dans l'univers, juger que quelqu'un est bien ou mal ? Ne serait-ce donc pas le devoir d'une puissance supérieure ? Bien que, je le sais, tout le monde ne fait pas parti du groupe social des croyants, quels critères nous donneraient plus le droit que les autres pour déterminer le bien du mal ? En bref, ma question est plus personnelle qu'elle en a l'air. Avons nous le droit de changer quelqu'un pour l'unique raison que certains de ses traits de caractère ne nous conviennent pas ? Je pense personnellement que cette question pose problème. D'un côté, demander à quelqu'un de faire des concessions serait le priver de son épanouissement personnel. On est d'accord, chasser le naturel n'est pas une solution. Il resurgit toujours un jour ou l'autre de façon plus ou moins violent. On ne peut pas non plus demander à une personne que l'on apprécie de changer car dans ce cas, ce que l'on apprécie chez elle ne serait que purement superficiel, et donc pourquoi cette personne ferait des efforts pour des sentiments qui ne sont pas sincères ? Parallèlement, si l'issue de ce changement est un bonheur réciproque, il est vrai que même si les causes de ce changement ne sont que superficielles, sa finalité reste appréciable. Ce serait donc pour le bien d'une personne, qu'on lui demanderait de ne plus être ce qu'elle est. La question qui suit reste la dernière question que je me pose pour compléter ma pensée : qu'est ce qui me certifie que j'arriverais à mes fins ? Si je supprime l'épanouissement de cette personne que je veux tant changer, le bonheur est-il impossible ? Finalement, le but de rendre cet individu parfait à mes yeux ne serait pas pour cacher mes propres défauts? Le reflet de cette personne ne serait-elle pas le reflet de moi même ? Je pense que je vais m'arrêter là pour ce soir... J'écris sans preuves scientifiques. Je me prend pour Descartes en exploitant sa théorie du cogito ergo sum, en pensant que je ne sais rien mais en affirmant des choses qui me paraissent vraies et dont, en réalité, j'ignore la totale existence. Fausse psychologie d'une adolescente en péril ? Oui, je vous avais prévenu ; ce sont des piles DURACEL qui alimentent mon faible cerveau.