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Que se passe t-il là haut?

2 octobre 2012

Pouvons-nous, à partir de l'infiniment petite

Pouvons-nous, à partir de l'infiniment petite place que nous prenons dans l'univers, juger que quelqu'un est bien ou mal ? Ne serait-ce donc pas le devoir d'une puissance supérieure ? Bien que, je le sais, tout le monde ne fait pas parti du groupe social des croyants, quels critères nous donneraient plus le droit que les autres pour déterminer le bien du mal ? En bref, ma question est plus personnelle qu'elle en a l'air. Avons nous le droit de changer quelqu'un pour l'unique raison que certains de ses traits de caractère ne nous conviennent pas ? Je pense personnellement que cette question pose problème. D'un côté, demander à quelqu'un de faire des concessions serait le priver de son épanouissement personnel. On est d'accord, chasser le naturel n'est pas une solution. Il resurgit toujours un jour ou l'autre de façon plus ou moins violent. On ne peut pas non plus demander à une personne que l'on apprécie de changer car dans ce cas, ce que l'on apprécie chez elle ne serait que purement superficiel, et donc pourquoi cette personne ferait des efforts pour des sentiments qui ne sont pas sincères ? Parallèlement, si l'issue de ce changement est un bonheur réciproque, il est vrai que même si les causes de ce changement ne sont que superficielles, sa finalité reste appréciable. Ce serait donc pour le bien d'une personne, qu'on lui demanderait de ne plus être ce qu'elle est. La question qui suit reste la dernière question que je me pose pour compléter ma pensée : qu'est ce qui me certifie que j'arriverais à mes fins ? Si je supprime l'épanouissement de cette personne que je veux tant changer, le bonheur est-il impossible ? Finalement, le but de rendre cet individu parfait à mes yeux ne serait pas pour cacher mes propres défauts? Le reflet de cette personne ne serait-elle pas le reflet de moi même ? Je pense que je vais m'arrêter là pour ce soir... J'écris sans preuves scientifiques. Je me prend pour Descartes en exploitant sa théorie du cogito ergo sum, en pensant que je ne sais rien mais en affirmant des choses qui me paraissent vraies et dont, en réalité, j'ignore la totale existence. Fausse psychologie d'une adolescente en péril ? Oui, je vous avais prévenu ; ce sont des piles DURACEL qui alimentent mon faible cerveau. 

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24 septembre 2012

Sentiment de détresse ou de solitude ? Idées

Sentiment de détresse ou de solitude ? Idées noires ou actes malsain ? Ces sentiments sont ceux d'une dépression passagère mais répétitive. Vous savez sans cesse que ces moments de bien être que vous vivez ne seront qu'éphémères. Comme toutes choses, le bonheur passe beaucoup plus vite que le malheur. C'est bien connu, nous ne voyons pas le temps passer quand celui ci est si beau, si apaisant et si ressourçant. Au contraire, lorsque les minutes défilent devant nous et que nous souffrons toujours plus, cette même unité de temps paraît ne jamais finir. Je sors d'une période d'apogée, d'une période ou j'étais bien et heureuse. Aujourd'hui, je découvre que petit à petit , les bons moments vécus précédemment se retournent contre moi. Conséquences d'une vie trop agitée, d'une festivité trop abusée et d'une liberté trop exploitée. Ce cercle vicieux continue lorsque, pendant ces périodes noires où nous prenons en pleine gueule le revers de la médaille, la seule chose permettant de nous évader s'appelle la drogue. Je ne parle pas pour tout le monde, évidemment. Je parle pour ceux qui, comme moi ne supportent pas de se retrouver avec eux même. Ceux qui ne veulent pas affronter leur peur, celle de leur inconscient. Ceux qui savent comme moi que la personne qui peut le plus les détruire, n'est personne d'autre qu'eux même. Je parle pour les faibles qui n'ont peur de rien, à part de leur propre personnalité. Ceux peut être qui ont l'air si forts mais qui sont en réalité si fragiles. Nous reste t-il alors un minimum de conscience pour ne pas succomber aux dangers de ces substances ? Ce sont elles, les meilleures amies du dépressif. Ce sont aussi, ses pires ennemies. En effet, la descente si violente soit-elle pousse le dépressif a en prendre toujours plus, pour se sentir toujours mieux. Mais, qu'est ce qui pourrait faire en sorte de nous libérer de ce cercle ? Médecin, médicament ou tout autre traitement ne peuvent pas aider tout le monde. Certains souffrent à cause d'une certaine maladie mentale, d'autres à cause de solitude ou d'éloignement brutale... Ceux qui ont une raison de souffrir peuvent être en quelque sorte, soulager de leur souffrance. Mais expliquez moi comment ceux qui souffre d'eux même, peuvent perdre conscience de leur mal-être ? Mis à part le fait d'être drogué, les personnes qui ne se comprennent plus, ou celles qui se savent trop ne sont pas à l’abri d'une certaine dépendance. Finalement, quand le mal être vient d'ailleurs, la personne souffrante peut se déculpabiliser. Quand ce même mal être provient de soi et que rien ne peut y remédier, on ne peut que s'en vouloir. 

8 septembre 2012

Jusqu'où l'amitié peut elle aller ? Je ne sais

Jusqu'où l'amitié peut elle aller ? Je ne sais pas si l'amitié entre deux filles est réellement possible. Entre des êtres tout court en fait. C'est assez particulier, il y a toujours cette concurrence qui fait rage. Une concurrence autant physique et morale que professionnelle et sociale. Dans cette concurrence, l'une des personnes ressort plus que l'autre. Mais lorsque l'autre réussi à rayonner enfin dans la lumière du jour, elle ne se prive pas pour écraser son ami(e). Peut-on alors parler d'amitié ? De plus, l'amitié est une valeur très riche de la société. Sans ces liens amicaux, régnerait sûrement une sorte d'anarchie totale. Cependant, jusqu'où peut-on amener cette valeur ? Ne faut-il pas la prendre à la légère et ne pas trop si attacher ? Lorsque deux personne se lient d'amitié, il est préférable qu'elles aient les mêmes attentes de cette relation. Trop prendre ce lien au sérieux, autant qu'un lien d'amour par exemple, entraînerait alors plusieurs vices qui briseraient cette amitié. Ces vices sont la jalousie, la possessivité et la paranoïa. En effet, ce qui rend l'amitié beaucoup plus solide que l'amour est cette liberté qui existe entre ces deux êtres. Alors pourquoi la supprimer ? 

6 juillet 2012

J'ai toujours cru que les gens avaient un cœur.

J'ai toujours cru que les gens avaient un cœur. J'ai toujours mal cru. Le cœur, c'est simplement un organe imbibé de sang, une pompe qui tourne sans cesse. Le cœur c'est la vie, mais la vie mécanique. Ce n'est pas le cœur qui te rends heureux ou malheureux. Ce n'est pas lui qui choisi la personne qui te hantera plus ou moins longtemps. Ce n'est pas nous non plus d'ailleurs. Je crois que je suis amoureuse. Amoureuse d'un con, comme toujours. Je voudrais tellement lui dire que je pense à lui tout le temps. Si je pouvais, je l'embrasserais. Je le serrais tellement fort dans mes bras qu'il ne douterait plus de mes sentiments. J'ai cette sensation de manque, de solitude. Je m'imagine avec lui, dans un petit appartement. On inviterait des copains. On se regarderait tels des amants secrets. Je ferais de chaque moment, des moments tendres et inattendus. Il ne se lasserait pas de moi, parce que lui aussi serait amoureux. On partirait loin, sans prévenir personne. On referait le monde à discuter jusqu'à pas d'heure au bord d'une plage romantique et silencieuse. Il me réchaufferait quand j'aurais froid. On partagerait des instants de bonheur où nos sueurs se mélangeraient jusqu'à atteindre l'orgasme. De cet orgasme naîtrait un fœtus, et malgré notre jeune âge il saurait me rassurer. Il me dirait qu'on pourrait le garder, qu'on y arriverait. Il m'expliquerait qu'il pourrait travailler, faire des déplacements, monter des projets, s'associer avec un grand patron. Puis nous pourrions survivre, dans un pays chaud loin de tout ses copains. Quand on veut, on peut à ce qu'il paraît. Mais j'étais juste un sac à foutre. Une autre de plus sur sa liste. Un poids qu'on traîne. Une coupe à gagner...

6 juillet 2012

Dis moi, tu pense qu'on peut changer ?

Dis moi, tu pense qu'on peut changer ? L'évolution existe, mais pas le changement. Tu me trouve trop catégorique peut-être ? Tu as sûrement raison. Mais je ne pense vraiment pas qu'on puisse être quelqu'un d'autre dès lors qu'on le décide. Moi par exemple, je suis impulsive et donc lunatique. Certaines personnes de mon entourage haïssent ce côté de ma personnalité. Tantôt souriante, tantôt dépressive. Il suffit d'un rien pour changer d'humeur. Un mot, une musique, une photo ; tout peut être source de bonheur ou de malheur. Dans la tête du lunatique, ce souvenir évoque un bien être ou au contraire un mal-être. Mais le lunatique est souvent quelqu'un de très fier et d'assez franc. Il ne sait pas cacher ses émotions car il est transparent. Néanmoins par fierté, le lunatique n'expliquera jamais ce cheminement intellectuel qui s'est réalisé dans sa tête. Une photo de papa, papa était là avant, papa a changé, papa m'a abandonné, papa me manque, je le déteste. Ainsi le comportement du lunatique se transformera. 

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6 juillet 2012

J'ai toujours été rejetée. Depuis ce drame,

J'ai toujours été rejetée. Depuis ce drame, depuis qu'elle s'est envolé loin de moi ; je me sens seule. J'ai toujours demandé au ciel pourquoi elle, pourquoi pas moi. La justice n'existe pas. Je n'ai jamais compris pourquoi son absence était aussi insupportable pour moi. Après tout, j'étais jeune... Sur les bancs de l'école, j'étais encore seule. La solitude est un sentiment qui touche souvent les personne qui pensent différemment. C'est comme ça que j'ai appris que l'humanité s'arrêtait là où les différences commençaient. Dans un monde imaginaire, j'ai grandit. Dans le cocon familial, je me suis épanouie. Puis un jour, mes seuls repères se sont effondrés. Papa et maman ne s'entendent plus, j'apprends alors que les contes de fée non plus n'existent pas. Papa était mon Dieu ; je n'y croit plus beaucoup à présent. C'était aussi mon modèle, mon soleil... J'ai dû avancer sans limites, seule dans le noir. La seule lumière qui me guidait s'est éteinte. Quant à maman, c'était la reine de mon empire, le raison de mon sourire. Puis la réalité de la vie a pris la place de l'ignorance de l'enfance. Je me rappelle encore des phrases des grands qui disaient « tu comprendras quand tu seras plus vieille, mais n'essaie pas de grandir trop vite ». Cette vision pessimiste de la vie qui m'attendais m'a éloigné des autres jeunes de mon âge. Je me suis construit une carapace, derrière laquelle je cache qui je suis réellement. Jouer un rôle est devenu plus que naturel. Au fur et à mesure, mes blessures s'éteindront et mon sourire se rallumera. Mais aujourd'hui, je suis une jeune adulte déformée, qui ne sait même pas qui elle est vraiment. 

2 juillet 2012

Bonjour, je suis précoce. Non, je ne suis ni un

Bonjour, je suis précoce. Non, je ne suis ni un homme qui éjacule rapidement, ni une femme fontaine comme certains appelle ça. Je n'ai pas à ma connaissance de pulsions sexuelles qui pourraient inonder une pièce ou remplir une baignoire. Non, je suis précoce. Je n'ai jamais vraiment su ce que cela voulait dire en fait. Je pense juste que ce mot, c'est un peu comme l'amour, le sexe, la haine, la douleur, la mort, la drogue, l'ivresse, la colère, la richesse, la pauvreté, la maladie... Ce mot ne veut rien dire, il est inexplicable. Ce mot se vit, tout simplement. C'est le genre de mot qui, une fois que tu l'as vécu, tu en as une peur bleu. C'est un mot comme beaucoup d'autre, un mot égoïste, un mot qui définit quelque chose ou quelqu'un et dont tu ne t'en sépares plus. Un mot qui te hante ou qui t'attire, un mot qui te détruit ou te grandit. Je n'aime pas ce mot. Il n'est pas beau. Il me hante et me détruit. Ce mot, c'est un peu comme une pile DURACELLE, voir même des milliards de piles DURACELLE qui se reproduisent sans cesse et qui font fonctionner ton cerveau sans répit. Ce mot, c'est le néant. C'est un peu comme si tu était en enfer pour l'éternité et que tu trouvais le temps interminable. Tu connais Sartre ? Tu sais sa pièce de théâtre, l'Enfer c'est les autres? Ce livre est génial, lit le franchement. Bref, tout ça pour dire que le mot qui malheureusement me définit et dont je ne me sépare plus, c'est un peu mon enfer à moi. Si tu veux, je t'expliquerais comment ça se passe là haut. Mais il va te falloir un peu de temps à toi, mais aussi un peu de temps à moi pour pouvoir faire de ce papier ou je lâche mes nerfs du dimanche soir, un chef d’œuvre. Tu m'aides ? 

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